Geofencing ou Beacons ?
Qu'est-ce que le geofencing ? Comment bien l'utiliser ?
Le geofencing permet aux marketeurs d'envoyer des messages aux utilisateurs de smartphones (sous réserve qu'ils acceptent de recevoir des notifications push) présents dans une zone géographique définie, comme un magasin, un stade, un centre commercial... vialeurs données de localisation par GPS. L'objectif est de déterminer la proximité de l'utilisateur avec une zone géographique particulière : est-il à l'intérieur ou à l'extérieur de cette zone ? Combien de temps y est-il resté ?
Une des principales utilisations du geofencing est l'envoi d'offres ou de coupons. Mais c'est loin d'être la seule. Le réseau de magasins américain Neiman Marcus utilise par exemple le geofencing pour fournir à ses vendeurs des informations sur le profil d'un client VIP, comme l'historique de ses derniers achats par exemple, lorsque ce dernier se trouve dans une boutique de la marque, afin de lui fournir un service personnalisé.
D'une manière générale, trois types d'action déclenchent le geofencing :
(1) statique : la position d'un utilisateur par rapport à une zone fixe. Lorsqu'il entre dans un magasin, par exemple. Un message l'informe des promotions ou des bons plans qui pourraient l'intéresser.
(2) Dynamique : la position d'un utilisateur mobile par rapport à un flux de données en constante évolution, comme les places de stationnement disponibles dans un parking. Une notification est alors envoyée aux conducteurs qui se trouvent à proximité.
(3) Peer-to-Peer : la position d'un utilisateur mobile par rapport à celles d'autres utilisateurs. Par exemple, la notification d'enregistrement d'amis proches sur un réseau social tel que Yelp, Facebook ou Foursquare.
Le geofencing présente toutefois un inconvénient : il utilise le GPS pour repérer la position géographique des utilisateurs, ce qui impacte l'autonomie de la batterie de leur appareil mobile et peut les inciter à désactiver la géolocalisation de leur téléphone.
Balises GPS vs Bluetooth
Beacons utilise le Bluetooth pour détecter si un utilisateur mobile est dans la zone de son signal, et si oui, à quelle distance. Cela permet aux marketeurs de configurer l'envoi des messages : les règles et les actions sont en effet paramétrables via une plateforme de gestion de balise. Vous pouvez ainsi définir une règle pour déclencher un message dès qu'un utilisateur est à portée de la balise ou 3 secondes après qu'il s'en est éloigné... Contrairement au geofencing, les balises sont en revanche incapables de repérer l'emplacement d'un utilisateur mobile sur une carte.
Geofencing ? Balises Beacons ? Ou les deux ?
Le choix d'une technologie plutôt qu'une autre -voire des deux-, est fonction de ce que votre entreprise ou votre client recherche. L'idéal est de les utiliser en complémentarité. Les geofencing sont par exemple beaucoup moins précis pour la détection de proximité : le temps de réaction pour l'envoi du message aux clients ou prospects qui pénètrent dans la zone géographique donnée est de ce fait variable. Cela rend Geofencing plus efficace pour des campagnes de marketing sur une plus grande échelle. Par exemple quand ils conduisent dans un parking ou se trouvent à l'entrée d'un centre commercial. Privilégiez au contraire Beacons si vous envisagez d’offrir des services basés sur la localisation à l'intérieur d'un espace restreint, comme un bâtiment. Les balises seront plus adaptées, du fait de leur capacité à détecter précisément la position des utilisateurs.