Sentier d'interprétation nature
Quand la plupart des gens entendent le mot interprète ils pensent à quelqu'un qui traduit le sens d'une langue à une autre . John Muir qui a écrit dans son carnet de Yosemite :
“I'll interpret the rocks, learn the language of flood, storm and the avalanche. I'll acquaint myself with the glaciers and wild gardens, and get as near the heart of the world as I can." (John Muir, 1896)
Le parcours d’interprétation est l’aboutissement d’une réflexion, parfois longue, engagée par une petite équipe ou un groupe de travail. Sa réussite (ou son échec) peut être liée à la qualité du travail fourni très en amont, au stade de l’inventaire des ressources ou de la prise en compte des attentes du public. La plupart du temps, on suit une méthode précise, décrite dans plusieurs ouvrages qui consiste à réaliser un plan d’interprétation.
Mauvais emplacements des repères et panneaux qui ne sont ni vus, ni consultés, textes et images trop elliptiques ou trop spécialisés, signalétique peu efficace, rythme de la découverte non réfléchi, absence de repères pour découvrir ce qui est promis, discours infantilisant, aménagements non adaptés aux familles avec jeunes enfants et poussettes : les erreurs de conception peuvent être de nature diverse.
Selon le docteur Melissa Lem, médecin et membre de l'association canadienne des physiciens environnementalistes citée par le Réseau Nature et école : «Passer du temps dans la nature estessentiel au bon développement de l'enfant, sur le plan psychologique autant sur le plan physique.
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