1 sprint = 1 espèce, le Manchot Royal (Aptenodytes patagonicus)

Pour ce sprint, et dans un contexte hivernal, le manchot royal est à l’honneur !
(Bravo à Jordane Minaya qui avait deviné).

Manchot royal, Kerguelen, crédit photo : Adrien Pajot

Manchot royal, Kerguelen, crédit photo : Adrien Pajot

Description 

Le manchot royal est la deuxième plus grande des 17 espèces de manchots au monde, derrière le manchot empereur (Aptenodytes forsteri). Mesurant jusqu’à presque un mètre de hauteur, un adulte peut peser plus de 15 kilos, les mâles étant généralement plus gros. `

 Pour en savoir plus sur l’INPN espèces.

Distribution

En France, il est possible d’observer le manchot royal sur les terres australes et antarctiques françaises et notamment les archipels de Crozet et Kerguelen. Voici sa carte de répartition mondiale, issue du GBIF :

Capture d’écran 2021-02-05 à 12.05.09.png

https://www.gbif.org/species/2481660

Pour en savoir plus sur le GBIF.

Une anecdote pour en savoir plus, le mystère de l’île aux Cochons 

L’île aux cochons, ainsi nommée à cause des cochons laissés par les phoquiers lors de leur périple au 19ème siècle dans ces contrées reculées, a été le théâtre d’un phénomène aujourd’hui incompris. En effet, en l’espace d’une quarantaine d’année, la population de 500 000 couples de manchots royaux résidents a connu une chute de son effectif de près de 80%. Une chute que les scientifiques peinent à expliquer : 

            • Dérèglement climatique ? 

            • Maladie propre à cette population ? 

            • Présence d’espèces invasives ? (chat, souris) 

Trois hypothèses que 6 scientifiques ont tenté d’étudier lors de leur expédition en 2019 et dont vous pouvez trouver un reportage sur Ushaïa TV ou TF1. 

Les premières réponses devraient être publiées cette année… patience donc ! 

Colonie manchots_Adrien Pajot

Colonie de manchots, Ratmanoff, crédit photo : Adrien Pajot

L’importance du biologging dans le suivi de ces espèces

Pour répondre notamment à une des hypothèses de disparition des manchots. Les chercheurs du Centre d’Études Biologiques de Chizé ont utilisé le biologging

Le biologging consiste à attacher des balises ou loggers (de petites tailles pour ne pas gêner les animaux) afin de pouvoir suivre le déplacement des individus. 

Ces déplacements permettent de renseigner sur les zones d’alimentation et donc de comprendre quel impact des variables environnementales comme la température de l’eau ou sa salinité, influent sur la survie de ces oiseaux. 

Animal Movement Cleaner, une web app de pré-traitement des données issues du biologging.

La prochaine espèce vous sera présentée le 22 février. Il s’agit de la deuxième plus grande espèce vertébrée du règne animal et on peut l’observer en France métropolitaine. A vos commentaires !