1 sprint = 1 espèce, le rorqual commun (Balaenoptera physalus)
À l’occasion de la journée de la Baleine qui a lieu le 19 février, nous avons décidé de mettre le rorqual commun à l’honneur. Si vous souhaitez en apprendre davantage sur ce géant des mers, vous êtes au bon endroit !
Description
Le rorqual commun (Balaenoptera physalus) est une espèce de cétacé de la famille des Balaenopteridae. Pouvant atteindre une longueur de 27 mètres en antarctique. Le rorqual commun est le second plus grand mammifère marin après la baleine bleue. Le rorqual commun a la capacité de plonger jusqu’à 500 mètres de profondeur et de rester 20 minutes en plongée.
Sa rapidité lui vaut parfois le surnom de « levrier des mers » et le place en tête dans cette catégorie devant les autres grandes baleines.
Distribution
Le rorqual commun fait partie des grands migrateurs, ainsi, on peut le retrouver sur différentes parties du globe. Il effectue des migrations selon les saisons pour se reproduire ou pour se nourrir. On le retrouve alors en hiver et en automne au niveau des zones tempérées pour se reproduire ou mettre bas et accueillir les juvéniles. A contrario, on le retrouve en hautes latitudes au printemps et en été pour se nourrir.
On peut donc observer ce géant marin dans toutes les mers du globe, excepté les mers les plus isolées telles que le golfe persique, la mer rouge ou les parties polaires.
Menaces principales
Le rorqual commun est classé espèce vulnérable par l’IUNC. Comme d’autres espèces marines, le rorqual doit faire face à de nombreuse menaces. Chasses intensives, collisions avec les navires, pollution sonore et chimique perturbent ainsi son environnement et mettent en péril sa survie.
Comme on peut l’observer sur la vidéo suivante, ces flux importants bouleversent les baleines dans leurs déplacements et celles-ci se retrouvent totalement désorientées dans leur environnement.
Anecdote : Flucker, tristement connu pour l’amputation de sa queue
Connu et reconnu en méditerranée, Flucker a subi les conséquences des méfaits cités précédemment. Une première collision avec un navire ou un accrochage sur des filets de pêche abandonnés lui a valu la perte de la moitié de sa queue. Il a tout de même réussi a survire durant 25 ans avec ce lourd handicap.
Un second accident, a récemment causé l’amputation totale de sa queue. Depuis 2019 le rorqual , est fortement affaibli. Sans queue il peine à plonger en profondeur pour trouver de quoi se nourrir. Malheureusement, son destin semble tout tracé.
Le cas de Fluker met en évidence, une fois de plus les impacts des activités humaines sur la biodiversité.
Bonus : rorqual commun dans son environnement
La prochaine espèce vous sera présentée le 8 mars. Il porte le nom d'un ville importante en Italie. Sa queue fourchue, lui permet de s'orienter en vol et de migrer jusqu'en Afrique, d'où il est l'un des premiers oiseaux à revenir fin mars. Alors vous avez une idée ? Venez vous donner votre réponse sur Linkedin.