Découvrez les 10 clés pour réussir son projet de Sciences participatives !

Vous souhaitez monter un projet de sciences participatives ? Forte de son expérience dans ce domaine, Natural Solutions vous livre les 10 clés pour mettre en place votre projet !

Les sciences participatives (aussi appellées sciences citoyennes) permettent de recueillir de nombreuses informations sur le terrain et de répondre à de nombreuses questions que les scientifiques se posent. On dénombre aujourd’hui plus de 200 programmes de sciences participatives dans le domaine de la biodiversité en France (source: le Collectif National Sciences Participatives Biodiversité).

Les étapes pour mener à bien son projet de sciences participatives

Ce qu’il faut savoir avant de commencer: un programme de sciences participatives implique un suivi à long terme sur plusieurs années. Proposé par un organisme scientifique, c’est lui qui fera le choix du projet et proposera la manière d’analyser les données et validera le protocole.

1- Définir l’objectif de votre projet de sciences participatives

Avant de se lancer, il est important de définir l’objectif prioritaire de son projet. A-t-il pour but d’améliorer les connaissances sur la biodiversité ? La priorité est-elle d’évaluer l’état de la biodiversité ? Ou d’impliquer les citoyens afin de les sensibiliser ?

Même si votre projet biodiversité et sciences participatives peut viser plusieurs objectifs, il est important de définir un objectif prioritaire :

L’objectif prioritaire de son programme en sciences participatives:

• Collecter des données dans le cadre d’un programme naturaliste

• Collecter des données dans le cadre d’un protocole scientifique identifié et cela dans le but d’une publication scientifique et/ou pour un programme de gestion/conservation)

• Collecter des données dans le cadre d’un programme pédagogique pour sensibiliser le public

2- Poser clairement la question de recherche

Tout le projet découlera de cette question de recherche. Il faut bien garder à l’esprit que les données récoltées par les citoyens vont pouvoir permettre de répondre à cette question. Avant de poser clairement la question de recherche il faut prendre en compte qu’elle sera une motivation pour le futur participant citoyen qui sera interpellé par cette question car elle touchera ses propres domaines d’intérêt. En lisant cette question de recherche, le futur participant doit pouvoir se sentir utile et indispensable!

3- définir les cibles des Participants

Grand public, professionnels, passionnés, scolaires ou étudiants… L’identification des cibles est une étape importante dans un projet de sciences participatives. Il est possible de créer des groupes et de distinguer les bénévoles initiés, des bénévoles experts et leur assigner des tâches différentes. Ainsi les experts pourront par exemple vérifier les identifications réalisées par les bénévoles.

4- Définir un protocole précis

Choix de la zone d’étude, définition des espèces à étudier, temporalité et saisonnalité, liste du matériel à posséder… le protocole va définir dans quelles conditions les actions des participants vont être menées. Il doit être qualitatif, précis et facile d’accès. Pour être bien compris il doit être vulgarisé et accessible à votre cible.

Dans ce protocole seront définies les données d’occurrence (nom de l’espèce observée, date d’observation, lieu, nom de l’observateur, photographie…).

A noter qu’il est nécessaire de proposer différents protocoles (simple ou avancé) suivant votre groupe de participants.

5- Taxons et filtres, des outils d’aide à l’identification

L’un des enjeux d’un projet de sciences participatives et de recenser et nommer les espèces naturelles. Pour cela, il est important de fournir aux participants des taxons et des aides à l’identification ainsi que des filtres pour valider les données.

6 - Avoir de bonnes ressources humaines

Avoir de bonnes ressources humaines pour mobiliser des savoirs individuels est important pour mener à bien son projet de sciences participatives.

  • Un référent scientifique définira le protocole, créera et gérera la base de données puis analysera les résultats. Ce rôle est aussi essentiel pour valider les données collectées.

  • Un animateur qui sera en contact avec les observateurs bénévoles pour répondre à leurs questions et assurer des animations. Cet animateur peut aussi avoir la tâche de rédiger les lettres d’informations.

  • Une personne chargée de la communication pour définir une stratégie, faire connaître le programme, créer des supports de communication, communiquer sur les réseaux sociaux, faire connaître le projet à la presse… dans le but de faire parler du projet et attirer des participants volontaires car ils ne viendront pas à vous !

  • Un prestataire web : un site web pour présenter le projet mais aussi pour saisir les données récoltées. Définir le cahier des charges techniques, identifier les bons outils (site, application…) trouver de bons conseils, avec une agence comme Natural Solutions, faire appel à une équipe expérimentée sur le sujet est l’une des clés de la réussite de votre projet.

  • De bons partenaires : qu’il soit financier, associatif, institutionnel, local, structures relais ou technique, pour développer son programme il faut être bien entouré.

7- Des outils numériques simples et ludiques adaptés aux sciences participatives

Pour communiquer sur un projet de sciences participatives, collecter les données des participants et publier les données, de bons outils numériques sont la clé de réussite du projet . Que ce soit l’interface web ou l’application mobile, les outils numériques doivent être simples d’utilisation pour permettre aux participants de fournir ses observations. Il faut bien garder à l’esprit qu’une grande quantité de données vont être récoltées. L’outil de saisie doit être clair, ergonomique, adapté aux mobiles et comporté un formulaire de transmission simple et compréhensible par les participants.

Natural Solutions a développé des outils numériques destinés à la collecte de données comme GeoNature-citizen. Avec un tel programme il est possible d’intégrer les données citoyennes dans la synthèse, de bénéficier des outils de validation, d’exporter et de diffuser ses données…

> Des outils numériques au service des sciences participatives

8- Animer sa communauté de participants

Les participants sont souvent en demande de savoir en quoi leur participation a été utile. Il est donc également important qu’ils aient des retours sur l’utilisation de leurs données. Animer sa communauté est donc une étape importante pour motiver les participants mais aussi pour les fidéliser! Par le biais de newsletters, d’une rubrique actualités dans l’interface web, par l’organisation de rencontres, par l’attribution de rôle ou encore la mise en place de défi… maintenir le lien et impliquer les participants est un travail à partager entre l’animateur et la personne chargée de la communication.

9- Publier une réponse

Pour maintenir la motivation des participants il est important de communiquer régulièrement les résultats des données recueillies. Des outils dynamiques de visualisation de données mises à jour en temps réel aident les participants à se sentir utile et appartenant à une communauté. Encouragements, remerciements et enfin lettres de résultats du programme, tenir informé les participants de l’avancée et de la réponse trouvée font partie du lien réciproque à maintenir entre l’équipe scientifique et les citoyens. Ne pas oublier de citer les bénévoles et de les remercier dans la publication.

10- Garder le lien avec les participants

Garder le lien avec les participants va permettre de les fidéliser pour un éventuel nouveau projet! Ce lien va également permettre d’amener les participants à réfléchir aux impacts des activités humaines sur la biodiversité et de les questionner sur leurs propres pratiques! En plus d’être sensibilisé, ils seront à leur tour capable de parler de leur participation et de leurs nouvelles pratiques.

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